Han Ah est née la première journée du mois de février, dans la capital Sud-coréenne, Séoul. Si pour ses parents se fut le bonheur total d'avoir une petite fille comme premier enfant, ils ne se doutait pas qu'ils allaient regretter ce bébé au sourire d'ange. Une maman mannequin et un papa PDG d'une grande entreprise automobile, Han Ah a passé une bonne partie de sa vie aux soins de la bonne de la demeure plutôt de ces personnes qu'elle ne voyait jamais portant le nom de parents. C'est une rage qu'elle garda en elle, être désirée par des gens pour qu'au finalement ils ne s'occupent d'elle que lorsqu'elle était bébé puis après méchamment la délaisser. C'est sûr, bébé c'est mignon, mais faudrait peut-être se dire qu'au bout d'un moment il fallait quand même lui apprendre à marcher et parler. Cette amertume Han Ah la garde au fond encore maintenant bien qu'elle soit une magnifique jeune fille. Son enduction se fit donc grâce à Eun Jung la vieille bonne qui aurait dû prendre sa retraite depuis longtemps mais qui était restée pour prendre soin de la pauvre Han Ah car sinon personne ne l'aurait fait. Ça, elle ne pouvait le nier, elle l'aimait sa noona, elle était le centre sens à vie. À cause de la haine envers ses parents, Han Ah c'était renfermée sur elle et était froide. Assez contradictoire, elle n'aimait pas qu'on aille vers elle, c'était à elle de faire le premier pas si on voulait devenir en ami en toute sécurité. Elle avait besoin d'attention, elle était douce et câline mais elle pouvait être un vrai demon. Lorsqu'elle était jeune elle avait mordu un enfant pour la simple raison qu'il était venu lui parler alors qu'elle en avait pas envie. Sympathique, non ? Elle s'énervait vite et sa patience était des plus faible, il était donc nécessaire qu'elle soit inscrite dans des clubs de sport. Encore une fois, c'était assez dangereux, non pas pour elle mais pour ses camarades. Il fallut qu'ils fassent venir chez elle son prof particulier de taekwondo. Cela lui permit de canaliser la colère qu'il y avait en elle et avec les efforts et le temps, Han Ah s'assagissait.

Ça paraît trop parfait, non ? Eun Jung, la bonne de la famille, si elle devait prendre sa retraite, se n'était pas pour rien. Elle était très âgée et à un moment, le temps décida de lui reprendre la vie. Han Ah était effrontée après l'avoir appris. A cette époque, elle avait 16 ans. Elle se sentait comme si c'était sa propre vie qu'on le prenait, oui, on lui prenait sa vie. A partir de là elle se retrouva seule face au monde. Elle se sentait coupable de l'avoir empêcher de profiter des précieuses années qu'il lui avait resté, égoïstement, pour s'occuper d'elle. Se fut pour Han Ah le début d'une longue série de bêtises. Le vol, la drogue, l'alcool, la violence. On pouvait trouvé mieux chez une fille mais c'était comme ça. Sans personne pour elle, elle était totalement perdue. Et pour une fois, ses parents, oui elle en avait, intervinrent. Ils ne supportaient plus les convocations de la police et que de ne rien pouvoir faire de le faire fille, parce que cela ne la touchait même pas, elle était ni honteuse ni effrayée par ses actes. La même année, ils prirent la décision de l'envoyer chez sa tante au Japon. Qui elle l'envoya à l'école de Wolgham. Personne ne peut savoir à quel point elle détestait cette école. Elle faisait tache, que des filles coincées et toute plus modèles les unes que les autres. Mais être entourée de perfection lui avait fait du bien, elle était redevenue plus calme et sage. Enfin sage ... C'est un bien grand mot !  Elle n'avait pas beaucoup d'amies là-bas, elle ne pouvait supporter ses enfants modèles. Elle se qu'elle détestait par dessus tout c'était ses cours de rattrapage de japonais. Parce qu'il n'était pas des meilleurs et elle écoutait pas franchement pendant les cours. Finalement, dans son malheur, elle eut de la chance quand son école fusionna avec celle pour garçons. Contrairement à la plupart de ses camarades, la nouvelle l'enchantait. Pour une fois il se passerait des choses intéressantes. Han Ah était le genre de fille à ne pas pouvoir vivre sans de présence masculine. Malgré le fait qu'elle soit difficilement approchable, séduire était pour elle comme un sport et comment savoir si elle pouvait plaire en étant toute la journée avec des filles ?