Kaori Parker, future Madame Hayashi, est née de l'union entre un homme d'affaire Américain et d'une interprète Japonaise. Bien qu'elle ait passé toute sa jeunesse au Japon, elle parvint à convaincre son époux d'aller vivre aux États-Unis, plus précisément dans la ville qui la faisait tellement rêver : New-York City.

Cinq ans plus tard, cette union donna naissance à une petite fille : Amy.

Malgré les milliers de kilomètres qui la séparaient du Japon, son père tenait à lui donner une éducation Japonaise, et surtout qu'elle connaisse parfaitement la langue de ses ancêtres. Aussi bien que si elle avait vécu là-bas ! Au contraire, sa mère s'était parfaitement adapté à la vie américaine et adorait traité sa petite fille comme une perfect american girl. C'est donc dans ce drôle de mélange culturelle qu'elle grandit, mais, au grand désespoir de son père, elle s'adapta logiquement au climat locale. Plus branché fast food que katsudon, plus exubérante que réservée comme doivent l'être les femmes japonaises, elle s'adaptait à la vie à cent à l'heure de New-York, aux gens parfois désagréables et à cette vie de « série tv » à l'américaine. Son entrée au collège l'amena à commencer sa quête de la popularité, en attendant son arrivée au lycée pour ça. Elle rêvait de devenir une cheerleader, être adulée de tous, et elle comptait commencé l’ascension de la gloire le plus tôt possible. Et son rêve se réalisa. Après s'être entraîné comme une folle, dès sa première année de lycée, elle entra dans l'équipe, pouvait porter fièrement l'uniforme et déambuler dans les couloirs en méprisant les autres.

Cependant, ce rêve de supériorité tomba à l'eau. Excédé par cette vie qui ne lui avait jamais convenu, excédé par cette femme qu'il avait épousé et qu'il ne reconnaissait plus, Monsieur Hayashi demanda le divorce et décida de retourner au Japon. Cette dernière qui s'était déjà surprise à goûté aux fameux « toy boy » fit implicitement comprendre qu'avoir une adolescente dans les bras l'empêcherait de vivre comme elle le souhaitait. Amy fut contrainte de suivre son père dans ce pays dans lequel elle n'avait passé que quelques vacances. En milieu d'année, elle intégra l'école pour fille "Wolgham School", ce qu'elle détesta. Elle n'aimait pas l'idée d'être dans une école qu'avec des filles, les trouvant trop niaises et tout était trop lisse, ne sortant pas du moule. Les uniformes, leurs rires... Ça l'énervait.

Amy devait être celle qui s'était le plus réjouit de la fusion avec Warui. Elle connaissait la réputation de ce lycée, et ces mauvais garçons qui rencontraient ces filles de bonne famille, ça promettait de l'action. D'emblée, elle trépignait d'impatience.