Ecrire au moins 400 mots en décrivant l'histoire, n'oubliez pas de parler de la fusion des deux écoles, et si vous n'étiez pas dans un des deux lycées donner la raison de votre venue à Wolrui.


Isamu Maboroshi est un jeune garçon de seize ans. Il est le fils cadet de sa famille. Celle-ci se compose de ces deux parents et de sa sœur (Tsubaki).

Originaire d’Hokkaido, ce n’est que récemment que la famille à déménager pour se retrouver à Tokyo. Tsubaki, belle jeune fille de dix-neuf ans venait de révéler au monde sa grande intelligence. Réussissant haut la main les examens d’entrée de la prestigieuse université de Todai à dix-sept ans, les parents décidèrent que tout le monde déménagerait. Une grande jalousie naquit de ce jour là ainsi qu’une animosité. Celle pour qui, personne n’attendait rien n’offrait une fierté, une joie immense à la famille. N’était ce pas insoutenable pour une personne qui faisait tout pour obtenir de l’attention et prouver sa valeur? Isamu n’avait pas le droit à l’échec lui et ce qu’il réussissait avec brio était pour les autres tout à fait normal. Réussir comme perdre était un véritable cauchemar et sa colère avait l’obligation de rester sourde.
Rempli d’amertume, ces résultats scolaires furent en chute libre et il redoubla la troisième.

En complément de sa scolarité, Isamu faisait de l’acuponcture et de l’homéopathie chaque soir pour aider son père. Doué de ses doigts, les clients l’appréciaient, particulièrement la gente féminine qui réclamait souvent des massages en complément du bien-être que procurait les aiguilles.
C’est au cours de ces séances médicales qu’il découvrit une mine d’information qui pouvait lui être utile. De nombreux patients éprouvaient le besoin de lui parler de leurs vies personnelles particulièrement lors des massages. Tel un chauffeur de taxi ou un coiffeur, il écoutait les arguments, acquiesçait parfois d’un hochement de tête. Faisant souvent le lien entre ces clients et ceux qui l’avaient humilié, il écrivit alors dans des cahiers (nommé cahier de rancune) les griefs qu’on lui faisait. Bien sûr, ils restaient consignés et caché à l’abri des regards (même de sa propre famille).

Lorsque le jour J arrivait, il se vengeait de la personne qui l’avait blessé par la ruse ou la honte. La plus belle fille de son ancien lycée par exemple, l’avait traité de nain devant toute la classe. A la suite de cela elle s’était moquée de lui et avait vidé sa bouteille de jus de fruit sur sa tête. Il avait agi en conséquence, régulièrement, chaque jour, il avait piqué une aiguille indolore dans la nuque de la jeune femme jusqu’à ce qu’elle éprouve un sentiment de grande fatigue en plein contrôle. Endormi trop profondément, les sphincters de la belle ne se contractèrent plus et ce fut devant le professeur qu’elle se réveilla… trempé.

Rapidement il devint l’une des personnes les plus craintes du lycée et il fut renvoyé de l’établissement après de nombreuses plaintes contre lui. (Toutes ou presque sans aucune preuves, mais venant chaque fois de ces victimes garçons et filles). Les griefs généralement retenus étaient vol, escroquerie ou encore mauvaise blague dans le but de nuire.

Ce fut Tsubaki qui l’aida à garder un niveau scolaire suffisant pour retrouver le chemin de l’école durant quelques mois. Bien évidemment, ce fut contre l’avis d’Isamu qui était proche de la rébellion, la guerre avec sa sœur en complément indissociable. Sous l’impulsion de sa mère il accepta de se soumettre. Les parents désappointé du comportement général d’Isamu décidèrent qu’il fallait envoyer l’adolescent dans un lycée de brutes afin de comprendre la signification des mots maturité et discipline.
Warui avait été choisi.
Afin de faire oublier ces mauvaises nouvelles, Tsubaki aimant profondément son petit frère, lui offrit grâce à sa bourse étudiante, la possibilité de faire de l'Aikido. C’était aussi un moyen discret de lui donner les clés pour se défendre contre des bagarreurs sans cervelles.

Élément peut être anecdotique : durant une chaude nuit d’été, un vieux client de son père avait profondément ébranlé les convictions d’Isamu. Celui-ci ne jurait que par la littérature principalement française. Selon lui l’éducation se faisait par la lecture et la méditation. Curieux Isamu tenta l’expérience. Pour certains sujets le résultat, sortait de l’ordinaire et démontrait un cheminement de pensée compliquée. Il n’était alors pas rare qu’il discute de ces dernières découvertes avec le vieil homme.
Prenant goût à la lecture et à la recherche personnelle du savoir, il devint rarissime de voir le jeune homme sans un ouvrage dans le sac.
Il était bien plus intéressant de lire et trouver par soi-même ce que l’on recherche qu’avalé un savoir craché par un professeur, ne donnant d’ailleurs jamais ses sources d’informations, pensait il.

Les parents, soupçonnant dans l’attitude nouvelle de leur fils une manœuvre tactique, décidèrent de l’envoyer voir un psychologue scolaire. C’est sans stress et sans appréhension qu’il parla à cette personne. Passant pour une personne sans problème de comportement, il eut enfin la paix.
Il allait falloir découvrir la personnalité de chacune des personnes qui l'entourait, les faiblesses et points forts de tout le monde. Après tout, qui veut la paix … prépare la guerre.