Le soleil était déjà levé depuis pas mal de temps, mais je dormais encore. C’était le week-end autant en profiter non ? Au bout d’un moment je me levais, avant que ma grand-mère vienne me réveiller. J’allai lui dire bonjour en lui déposant un bisou sur le front. Elle était dans la cuisine en train de préparer je ne sais quoi à manger. Ça sentait relativement bon en tout cas. Je pris un petit truc à grignoter, puis je retournai dans ma chambre. Je m’habillai, je mis les premiers vêtements qui me venaient sous la main c’est-à-dire un t-shirt blanc et un jean. Je retournai dans la cuisine pour manger. En arrivant dans la pièce je vis la table prête. Je regardai ma grand-mère avec un grand sourire. Je m’assis et attrapa les baguettes qui étaient posées sur la table.

- Itadakimasu !

Je commençai ensuite à manger. C’était délicieux… comme d’habitude en fait. Après avoir fini de manger, je décidai d’aller faire un tour dans Tokyo. Comme à chaque fois ma grand-mère me dit d’être prudent et de ne pas me bagarrer. Mais elle savait très bien que je ne frappais pas les gens sans raisons.

Cela faisait maintenant un petit moment que je me promenais. Je marchais dans les rues de Shibuya, quand dans l’une d’elles je vis un jeune homme en train de se faire embêter, si l’on peut dire, par des mecs. Je les regardai attentivement, vu leurs allures ils allaient le tabasser pour le plaisir. En plus la victime était coincée par un grillage, elle ne pouvait pas vraiment s’échapper. Il était hors de question que je laisse passer ça. Ils n’avaient pas honte de s’en prendre à plus faible qu’eux. Je m’approchai alors du petit groupe.

- Hé ! Qu’est-ce que vous faites ? Laissez-le tranquille !

Le "chef" se retourna vers moi puis reporta à nouveau son attention sur sa victime. Alors comme ça ils avaient décidé de m’ignorer et de quand même lui en faire voir de toutes les couleurs. Dans ce cas-là on va s’amuser un peu. L’abruti à la tête de cette bande allait frapper le jeune homme, quand j’interceptai le coup et chopai le bras du mec. Je m’étais mis devant l’étudiant. Oui quand j’avais vu sa tête j’avais reconnu un élève de Wolrui. J’adressai un regard noir aux idiots qui étaient à présent en face de moi.

- Je crois que vous avez pas compris ce que j’ai dit.

Je tenais toujours le bras de l’imbécile. Je le tournai pour qu’il ait mal. Puis je lui donnais un coup de pied dans le ventre, ce qui le fit reculer et tomber par terre.

J’ouvrais doucement les yeux et regardais mon réveille, huit heures. Décidément même le week end je me lève tôt. Je prends mon temps pour me lever, je veux profiter pleinement de ce week end surtout que je suis seul à la maison. Mes parents sont en voyage d’affaire jusqu’à lundi, le majordome est malade et j’ai laissé ma gouvernante et la femme de ménage avoir le week end de repos. Je pouvais être réellement libre tout un week end autant en profiter. Je me lève rapidement et décide de nager un peu. Même en dehors du club de natation je m’entraine chez moi.  Après une trentaine de minute je décide de me changer et de faire mes leçons en prenant mon petit déjeuner. Cette tache fini, je mets mes chaussures et sort en ville. Je me dirige rapidement vers Shibuya, j’ai toujours rêvé d’aller là bas. Alors que je regarde les environs je bouscule accidentellement quelqu’un.  Quelles étaient mes chances pour que je tombe sur un gang ? Une chance sur un million, et pourtant c’est bel et bien sur un gang que je suis tombé. Je n’eu pas le temps de m’excuser ou de fuir que je me retrouve projeté contre un grillage. Voyant leurs regards, j’allais passer un très mauvais quart d’heure. Le chef s’approche de moi, prêt à me frapper

- Hé ! Qu’est-ce que vous faites ? Laissez-le tranquille !

Je tourne la tête et vois que c’est un étudiant de Wolrui. Je soupire de soulagement alors que le chef se retourne vers moi et est sur le point de me frapper. Je ferme les yeux, attendant de me prendre le coup mais rien ne vient. J’ouvre un œil et vois que l’étudiant est devant moi et tenais le bras du chef

- Je crois que vous avez pas compris ce que j’ai dit.

Je le vois tordre le bras du chez et lui asséner un coup de pied dans le ventre. Les autres réagissent au quart de tour s’en prennent à l’étudiant. Il réussi a les mettre à terre sans difficulté malgré que certains d’entre eux se relèvent. Au bout de quelques minutes, abandonnent et s’en vont, sauf le chef qui, a mon avis refuse de perdre sa dignité. Il fonce sur l’étudiant, qui lui assène plusieurs coups avant de le mettre à terre. Le chef décide enfin d’abandonner et de s’enfuir. Je soupir de soulagement et l’étudiant se tourne vers moi.

-M-merci de m’avoir aidé et…vous êtes blessé au bras !!!

Et c’est pas une petite égratignure, ca saignait même !

En me promenant j’étais tombé sur un gang en train de s’en prendre à un élève de Warui. Bien évidemment et comme toujours je m’interpose entre le lycéen et la bande, qui visiblement avait décidé de m’ignorer. J’avais alors intercepté le coup en tordant le bras du chef et en lui donnant un coup de pied dans le ventre. Les autres membres se ruent vers moi pour se venger et pour m’infliger le même sort qu’ils avaient prévu pour l’autre élève. Malheureusement pour eux, je ne me laisse pas faire, je les affronte et je n’y vais pas de mains mortes. Avec moi, il ne faut pas me chercher sinon on me trouve et des fois on peut me trouver très vite. Coups de poing par-ci, coups de pied par-là, cela résume assez bien le combat. Perdre n’est pas possible, surtout avec des mecs dans leur genre. Je les mets KO, puis après quelques minutes de combat ils se rendent compte que je suis plus fort qu’eux et ils s’enfuient en courant. Sauf le chef qui reste et qui me fonce dessus en hurlant. On se croirait dans un film. Je retiens son premier coup et je lui en donne d’autres. Je me retourne en lui donnant un coup de pied, pour le coup final. Là il accepte enfin d’abandonner et s’en va comme l’on fait ses sbires un peu plus tôt. Je me retourne alors vers l’étudiant.

-M-merci de m’avoir aidé et…vous êtes blessé au bras !!!

Je regarde alors mon bras. Effectivement je saigne, je ne m’en étais pas rendu compte. Mais bon en même temps j’ai un peu l’habitude d’être blessé ou d’avoir des bleus. Mais ça me surprend qu’il me vouvoie. Je le regarde avec un sourire.

-De rien, c’est normal. C’est rien j’ai l’habitude. Et toi tu n’es pas blessé ? Tu peux me tutoyer tu sais.

Je l’observe vaguement mais je ne vois rien qui montre qu’il soit blessé. Après je peux me tromper. Je réfléchis à un endroit où l’emmener. Mais je ne trouve pas d’idée.

-On y va ? Ou tu veux rester ici ?

Tout en lui faisant signe de venir je commence à avancer lentement.

Comment il a réussi à se blesser au bras? je n'ai pas vu quand il a été blessé. il n'a pas l'air d'en souffrir, j'ai même l'impression qu'il a l’habitude de se battre. Il me regarde et souri

-De rien, c’est normal. C’est rien j’ai l’habitude. Et toi tu n’es pas blessé ? Tu peux me tutoyer tu sais.

Il avait donc l’habitude de se battre, il devais etre à Warui avant sa fusion avec le lycée pour fille. Warui était connus pour ses élèves bagarreurs, avant que ca devienne un lycée mixte. Je me demande pourquoi je l'ai vouvoyé, on doit avoir tout les deux le même age environ.

-On y va ? Ou tu veux rester ici ?

Je le vois avancer et me faire signe de le suivre. J'hoche la tête et le rejoint. Nous marchons dans Shibuya en silence, ce qui c'est passé tout à l'heure m'as coupé l'envie de me promener et de profiter de cette journée. Le trajet était silencieux, aucun de nous deux parlait. C'est peut etre mieux ainsi. je regarde autour de moi, faisant bien attention à ne pas cogner quelqu'un, je n'ai absolument pas envie de ravoir des ennuis. Je regarde l'étudiant, il m'as sauvé la vie mais je connais pas son prénom.

-Au fait je m'appelle Kim Natsuki et v...toi?

Je lui ai demandé s’il voulait rester ici ou si on partait. J’ai alors commencé à marcher en lui faisant signe de venir. Il est hors de question que je le laisse seul, surtout qu’un endroit comme celui-là est le meilleur pour avoir des ennuis avec des gangs et compagnie. Je le vois hocher la tête et me rejoindre pour me suivre. Je ne sais pas où l’on va. Mais peut-être que pour le moment il vaut mieux marcher tranquillement. Nous marchons, nous marchons et… nous marchons. Aucun de nous ne prend la parole. A vrai dire je ne sais pas trop quoi dire, car je ne sais pas vraiment comment il a pris la situation et comment elle est dans son esprit. De temps en temps je le regarde. Il fait attention à ne pas rentrer dans les gens, cela me fait sourire. J’ai l’impression de me voir quand j’étais petit avant que je connaisse Kazuki et que mes parents m’abandonnent. Soudain il rompt le silence qui s’était installé entre nous.

-Au fait je m’appelle Kim Natsuki et v…toi?

Je tourne la tête dans sa direction. Il allait encore me vouvoyer, mais c’est bien il l’a pas fait il s’est rattrapé. Je le regarde en souriant.

-Moi c’est Hayashi Mamoru, enchanté!

Je sors un mouchoir de ma poche et essuie le sang qui coule de ma blessure au bras. Je l’avais un peu oubliée, mais elle, elle ne m’a pas oublié, car ça me piquait un peu. Ensuite tout en l’observant je réfléchis une nouvelle fois à ce que l’on peut faire. Cette fois une idée me vient, bon elle est un peu basique mais bon j’ai rien de mieux en tête pour le moment.

-Tu veux visiter Shibuya?

Je continue d’avancer en me dirigeant vers certaines rues pour lui faire découvrir le quartier, car cela m’étonnerait qu’il soit venu à Shibuya pour foncer dans un gang et avoir des ennuis. On marche tranquillement quand un peu loin en face de nous arrive un petit groupe de trois hommes. A les voir, on devine tout de suite qu’ils ne sont pas commodes. Je me rapproche de Natsuki et lui passe le bras par-dessus l’épaule, comme font les amis. Bien sûr je me suis mis du côté où il y a les racailles. Lorsque nous nous croisons, l’un des types me rentre dans l’épaule. Quand il va pour m’interpeller je tourne la tête vers lui et le regarde méchamment. Il ravale sa salive et reprend sa route, tout comme on reprend la notre. Une fois suffisamment loin, je dis à Natsuki tout doucement de manière à ce qu’il n’y ait que lui qui entende.

-Eux, ce sont des abrutis. Ils ont fait exprès de me rentrer dedans.

Je savais très bien qu’à la base il visait Natsuki. C’est d’ailleurs pour ça que je m’étais mis à côté de lui.

-Moi c’est Hayashi Mamoru, enchanté!

Hayashi Mamoru...j'ai déjà entendu ce nom quelque part, mais ou? Je crois l'avoir entendu par Kwang Ho...

-Tu veux visiter Shibuya?

J'hoche doucement là tête avant de le suivre à travers les rues. C'est incroyable comment Shibuya est immense! c'est encore plus jolie en vrai qu'à la télévision. J'y retournerais souvent quand mes parents sont pas là. Nous marchons dans les rues quand nous croisons un groupe de trois hommes, peu recommandable. Je m’apprête a reculer quand Mamoru se met du côté des hommes et passe son bras par dessus mon épaule. L'un des gars bouscule Mamoru, qui lui lança un regard, l'empêchant de répliquer. Je les vois partir rapidement dans la direction opposé à la notre

-Eux, ce sont des abrutis. Ils ont fait exprès de me rentrer dedans.

J'hoche doucement la tête. Pourquoi font-ils ca?Je soupir et suivis Mamoru à travers les rues. Nous nous arrêtons à plusieurs boutiques quand je vois que les trois hommes de tout à l'heure nous suives. J'attire l'attention de Mamoru et lui chuchote

-Heu les gars de tout à l'heure nous suivent...on fait quoi?

Je l'entend marmonner quelque chose avant de me dire de le suivre. Nous accélérons la cadence, mais ils nous suivent toujours. Mamoru m’entraîne dans une petite ruelle et me dit de me cacher derrière les poubelles. J'obéis et entend des bruits de combat.  Je sort doucement de ma cachette et vois les trois gars, blessés, partir en courant

-Au moins c'est radical comme solution, ou as tu appris à te battre?

Il hoche doucement la tête quand je lui propose de visiter Shibuya. Ensuite je passe par différentes rues, histoire de lui faire voir différents angles du quartier. En se promenant j’avais empêché un groupe de trois hommes de s’en prendre à lui en me mettant à côté de lui et me faisant percuter, moi, par les types. Ils étaient partis après avoir vu mon regard. Je dis alors à l’oreille de Natsuki que c’étaient des abrutis. Je lui montre un peu tous les endroits importants et à connaître du quartier les plus animé de la capitale japonaise. On rentre dans quelques boutiques, puis on continue de marcher. Soudain Natsuki attire mon attention et me chuchote.

-Heu les gars de tout à l’heure nous suivent…on fait quoi?

Je regarde discrètement derrière moi. Effectivement je vois les trois types de tout à l’heure. Ce que les gens peuvent être collants des fois. Il faut que je trouve un moyen pour faire quelque chose, parce qu’ils ne nous lâcheront pas de si tôt. Je marmonne.

-Ah! Ils m’énervent!!!...Suis-moi!

J’accélère le rythme et me faufile entre le monde pour essayer de les semer. Mais malheureusement pour moi, ils sont un peu plus coriaces. J’entraîne Natsuki dans une petite ruelle.

-Vite cache-toi derrière les poubelles!

Il s’exécute. Quant à moi, je me mets dos aux poubelles. Les trois hommes arrivent et celui du milieu commence à dire.

-Il est où ton copain? Il t’a laissé tomber?

Déjà arrivé déjà il se plaint? Non mais c’est quoi ces manières? C’est bien le genre de personnes que je ne supporte pas.

-Ah? Pourquoi? Vous voulez vous en servir de jouet?

Ils me regardent comme si j’étais un insolent, qui manquait de respect à un roi. Mais ils changent vite d’expression.

-Oui, pourquoi il est à toi?

Je suis très surpris par ce qu’il vient de dire. Comment osent-ils me mettre dans le même sac qu’eux? C’est tout simplement impensable.

-Non! Désolé, je joue pas avec les gens moi, je suis pas une ordure comme vous.

Soudain l’un d’eux se précipite vers moi et me plaque contre le mur de l’autre côté des poubelles. Mes nerfs avaient commencé à monter quand on parlait. C’est bon maintenant ils sont à point. Je lui colle un coup de pied entre les jambes et le fait reculer. Comme un peu plus tôt dans la journée je me bats. Il faut que je protège Natsuki. Alors ça ne me dérange pas de me battre. Je me prends des coups, mais je pense que j’en donne plus. Au bout d’un moment je fins par les battre et ils partent en courant. Soudain j’entends.

-Au moins c’est radical comme solution, ou as tu appris à te battre?

Je me retourne brusquement et voit que Natsuki est sorti de sa cachette. Je commence à rire quand il me dit que c’est radical.

-Tu as une meilleure idée? Avec ce genre de personnes il faut un truc de radical sinon ça ne marche pas. J’ai appris un peu tout seul, après le père de mon meilleur ami a un dojo d’arts martiaux.

Je suis un peu ailleurs. Je me doute qu’il a entendu comment l’ont traité les autres. Mais je n’ose pas en parler. C’est un peu délicat. Et puis c’est comme moi, pour mes parents. Je n’aime pas quand on me parle de mes parents. Mais je reprends mes esprits et affiche un grand sourire.

-On continue notre visite? C’est pas trois petits gringalets qui vont arrêter la visite, hein?

Je commence à avancer. Au bout de la ruelle je le regarde et lui fais à nouveau signe de me suivre.

-Viens! Je vais te mener quelque part.

Cette fois je sais où je le mène.

-Tu as une meilleure idée? Avec ce genre de personnes il faut un truc de radical sinon ça ne marche pas. J’ai appris un peu tout seul, après le père de mon meilleur ami a un dojo d’arts martiaux.

Je comprend mieux comment il a réussi à se débarrasser facilement d'eux. Je vois qu'il ose pas dire quelque chose. C'est peut etre à propos des trois gars, je les ai entendu parler de moi avant que Mamoru les fasse déguerpir. C'est peut etre pour ca qu'il ose rien dire. Il me regarde et souri

-On continue notre visite? C’est pas trois petits gringalets qui vont arrêter la visite, hein?

Je souri et le vois avancer au bout de la ruelle avant de me faire signe de le suivre

-Viens! Je vais te mener quelque part.

J'hoche la tête et le suit en repensant à sa discutions avec les trois gars. Pour eux je n'étais qu'un jouet, quelqu'un sur qui se défouler et insulter pour ensuite lui cracher au visage. Je suis inoffensif, je suis donc une proie facile pour ce genre de personne. Je comprend mieux la surprotection de mes parents. J'étais de nouveau dans mes pensés, c'est ce qui explique  le poteau que je me prend en plein visage avant de tomber sur les fesses. Je me frotte le front alors que j'entendais Mamoru exploser de rire. Je le regarde et gonfle mes joues

-Yah! rigole pas!

Il m'aide à me relever et essai de calmer son fou rire.

-bref, tu veux me mener ou?

Quand je lui fais signe de me suivre, parce que je veux le mener quelque part, il me suit. Je marche tranquillement en regardant bien les rues pour ne pas me tromper et nous perdre. Soudain j’entends un bruit, je me retourne et vois Natsuki sur les fesses. Ce n’était pas moi, il s’était bien pris le poteau en pleine poire. J’avais eu cette impression tout à l’heure, mais je pensais que c’était moi qui allait pas bien. J’éclate alors de rire. Bon d’accord ce n’est pas très sympa pour lui. Mais en même temps dès que quelqu’un se casse la figure ou se prend un truc en plein milieu du visage, tout le monde est mort de rire. Encore il a de la chance on est que tous les deux dans la rue, donc il n’y a que moi qui l’ai vu. Je le vois en train de se frotter le front. Ben oui ça a dû faire mal. Ensuite il me regarde en gonflant ses joues.

-Yah! rigole pas!

A l’entente de sa phrase je rigole encore plus. Il faut dire que ça, c’est le truc à pas dire, car c’est ce qui te fait encore plus rire. D’ailleurs je n’arrive pas à arrêter mon fou rire. Je l’aide à se relever tout en essayant de me calmer. Puis il me demande.

-bref, tu veux me mener ou?

Mon fou rire s’est enfin arrêté. Je le regarde alors avec un petit sourire. Je ne veux pas lui dire tout de suite… et puis de toute façon ça ne sert à rien.

-Surprise! Tu verras on est bientôt arrivé.

Je tourne à gauche, pour atterrir dans une petite rue. C’est un coin un peu paumé mais assez tranquille. Je m’arrête devant une porte et la montre à Natsuki.

-C’est là!

Il s’agit d’un petit café. L’endroit est assez sympa, bon après je n’ai jamais vraiment regardé la déco. Il faut dire aussi que je viens assez régulièrement ici, car un ami y travaille. Du coup je connais aussi le propriétaire. J’ouvre la porte et laisse rentrer Natsuki en premier. Le serveur vient nous accueillir.

-Oh! Mamo-chan!

Je le regarde avec un sourire et lui fait signe de la main pour le saluer. Je décide de présenter vite fait mon camarade voyant que le serveur, qui est mon ami, le regarde.

-Yo! C’est Natsuki, un ami.

Il hoche la tête et repart vers le comptoir pour chercher des affaires. Je me dirige alors vers une table et m’y installe. Je vois Natsuki qui s’assoit en face de moi. Le serveur arrive alors avec la carte et nous en donne une à chacun.

-Pour moi comme d’habitude!

Il prend la commande de Natsuki puis repart. J’appuie mes coudes sur la table.

-Tout à l’heure, quand tu es tombé tu étais dans tes pensées, n’est-ce pas?... Tu pensais à ce qu’on dit les types?

Je sais que c’est une question délicate. C’est pourquoi s’il ne veut pas répondre je ne lui en voudrais pas.

Je le suis alors qu'il n'as pas voulu me dire ou on allait. On tourne à gauche, nous retrouvant dans une rue calme avant de s'arrêter devant une porte. Je lève la tête et vois que c'est un café, nous entrons à l’intérieur. Je regarde la décoration sobre alors que Mamoru parle à une personne, surement un serveur. Nous nous installons à une table alors que le serveur est partit au comptoir. Il revient pour prendre notre commande.

-Pour moi comme d’habitude!

-Un café s'il vous plait

Le serveur s'en va après avoir pris notre commande. Mamoru pose ses coudes sur la table et me fixe

-Tout à l’heure, quand tu es tombé tu étais dans tes pensées, n’est-ce pas?... Tu pensais à ce qu’on dit les types?

Je me grattais la tête, je pensais pas que ce serais si visible que ca et pourtant il avait raison.

-Etre pris pour un jouet...j'ai l'habitude de ca à Warui....etre persécuté, ridiculisé, frappé et jeté...c'est tellement commun pour moi...

Je frotte mes yeux alors que ces derniers étaient remplis de larmes, je n'en pouvais plus de cette situation, des fois je me demande si c'est pas mieux si j'étais de nouveau scolarisé à domicile, loin de cette persécution. Je ne vois pas le serveur revenir avec notre commande. Je regarde vers la vitre essayant d'imaginer comment aurais été ma vie si je n'avais pas faillit me faire violer par un professeur quand j'avais huit ans. J'aurais une une vie normal avec peu d'ami, et encore mes livres...

-Des fois je pense que j'aurais du rester scolarisé à domicile, ce serais plus simple. Je serais enfermé tout les jours chez moi avec des professeurs particulier tout plus strict les uns que les autres....

Je prend mon café et le bois

-Je t'envie Mamoru, tu sais te battre, te défendre, tu n'as pas l'air fragile...

Après l’avoir mené au café où j’ai l’habitude d’aller, on s’installe à une table où mon ami vient prendre notre commande. Ensuite il repart pour la préparer. Du temps je commence à parler avec Natsuki en posant mes coudes sur la table et le fixant. J’ai d’ailleurs sûrement entamé un sujet un peu délicat en lui demandant si tout à l’heure il était bien dans ses pensées et s’il repensait à ce qu’avait dit les mecs sur lui. Il se gratta la tête. Je n’aurai peut-être pas dû poser cette question. Ce n’est pas qu’il avait été si visible que ça, c’est juste que dans la logique des choses si on regarde où on va, on ne se prend pas un poteau en pleine figure. Donc j’en avais déduit qu’il était dans ses pensées… et je me doutais que c’était à cause des types.

-Etre pris pour un jouet…j’ai l’habitude de ca à Warui….etre persécuté, ridiculisé, frappé et jeté…c’est tellement commun pour moi…

Je suis un peu surpris par sa réponse. Bon pas tant que ça en fait, car on voit tout de suite qu’il est facilement influençable et naïf. Mais ce n’est pour cela qu’on doit en profiter. Natsuki frotte ses yeux. J’ai remarqué qu’il avait les larmes aux yeux. J’avais fait une bêtise de poser cette question. Mais cela n’enlève pas le fait que je reste un peu surpris par son tellement commun. Je tape sur la table, peut-être un peu fort…

-Quoi??? Qui te fait ça?

Je le regarde. J’y suis peut-être allé un peu fort en tapant sur la table. Je m’en veux un peu d’avoir posé cette fichue question.

-Désolé c’est moi qui aie lancé le sujet…

Je baisse la tête. Un court instant après je la relève, dirigeant mon regard vers lui. Il est en train de regarder par la fenêtre. Puis il prend la parole.

-Des fois je pense que j’aurais du rester scolarisé à domicile, ce serais plus simple. Je serais enfermé tout les jours chez moi avec des professeurs particulier tout plus strict les uns que les autres….

Une énorme bêtise. Voilà ce que j’avais fait. J’aurais dû me taire. Mais sa phrase me surprend. Cela se comprend un peu la raison pour laquelle il pense comme ça. Cependant je n’arrive pas vraiment à l’accepter au fond de moi. Nous ne sommes pas tous comme ceux qui le maltraitent et qui le prennent pour un jouet. Je ne suis pas comme ça… du moins j’en ai pas l’impression. Je le regarde un peu intrigué.

-Hein?! Scolarisé à domicile?... Non!... Mais…euh…ça te plait d’être cloîtré chez toi comme dans une prison avec des professeurs qui te torturent l’esprit en te forçant?... Désolé, je lance que des sujets délicats…si tu veux pas répondre c’est pas grave.

Mon ami serveur vient nous apporter notre commande. Je prends mon verre et commence à boire mon Ice Tea pendant que Natsuki boit son café.

-Je t’envie Mamoru, tu sais te battre, te défendre, tu n’as pas l’air fragile…

J’avoue être un peu étonné. Je ne suis pas si merveilleux que ça. Je parais peut-être solide mais d’un côté je ne le suis pas du tout. Et ça Kazuki le sait très bien. Mais pour Natsuki c’est un peu normal qu’il pense comme ça… pas pour m’envier.

-Tu crois ça?... Mes parents voyagent tout le temps depuis que je suis rentré à l’école primaire. Je ne les vois jamais et même si je vis avec ma grand-mère je me sens souvent seul.

J’avais hésité un petit moment à lui raconter mon histoire. Mais là n’est pas la question. Soudain un bruit de petite clochette se fait entendre. C’est la petite cloche suspendu à la porte, pour dire que quelqu’un est entré. Je discute avec mon camarade quand on entend une voix.

-Natsuki!

Je relève la tête pour voir la personne. Il s’agit d’un homme relativement vieux. Natsuki connaît du monde quand même, car pour se croiser dans un petit coin paumé comme ce café il faut le faire.

Malgré ces paroles j'étais pas aussi optimiste que lui. Je l'enviais de pouvoir se défendre comme il l'as fait plus tôt. Je n'aurais pas eu de problème, j'aurais eu une vie normal.

-Je t’envie Mamoru, tu sais te battre, te défendre, tu n’as pas l’air fragile…

-Tu crois ça?... Mes parents voyagent tout le temps depuis que je suis rentré à l’école primaire. Je ne les vois jamais et même si je vis avec ma grand-mère je me sens souvent seul.

je le comprenais un peu, certes je vois de temps en temps mes parents, mais ils voyageaient aussi. Sauf que eux ils m'inspectent tout les soirs pour voir si j'étais pas blessé ou autre chose, un seul dérapage et adieu le lycée. Il n'as pas l'amour de ses parents mais il a celui de sa grand mère, mais ca doit etre dur pour lui de ne pas les voir

-Natsuki!

Impossible! Comment il m'as retrouvé ou pire, quand est ce qu'il est sortit de prison!? Mes mains tremblaient, comme le reste de mon corps. Je me retourne doucement et reconnais le professeur qui a faillit de détruire. Les larmes me montaient aux yeux, je devais fuir et vite, rentrer chez moi et m'enfermer à clé. Je pose sur la table l'argent pour le café et regarde Mamoru.

-O-on se verra au lycée

Je cours rapidement vers la sortie évitant mon ex professeur qui allait prendre mon bras pour me stopper. Je courrais à travers les rues, regardant derrière moi pour voir si il me suivait pas. Au bout d'une vingtaine de minutes je m’arrêtais. Je regardais autour de moi, essayant de savoir ou j'étais, mais je ne retrouvais plus mon chemin. J'errais pendant plus d'une heure dans les rues de Shibuya avant de me retrouver dans une rue vide. J'avance doucement quand je sent une main se poser sur mon épaule.

-HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA!!!!!

Je me retournais et donne un coup de poing. Je regarde la personne et vois que c'est Mamoru, qui se tient le nez qui est en sang.

-Merde! je suis désolé!

Je sort une mouchoir de ma poche et le lui donne pour qu'il le mette sur son nez.

Nous étions tranquillement assis en train de boire nos boissons en discutant, lorsqu’un mec relativement vieux entra dans le café. Apparemment il connaissait Natsuki, étant donné qu’en rentrant il avait crié son nom. J’étais content que mon camarade rencontre une de ses connaissances. Soudain à l’entente de son prénom Natsuki changea d’état. Il tremblait. Il se tourna doucement pour regarder l’interlocuteur. Ses yeux brillaient, tellement il avait les larmes aux yeux. Ma pensée du départ n’était pas bonne. Ce n’était pas quelqu’un que mon ami avait envie de revoir. D’ailleurs ce vieux avait une tête un peu bizarre. Soudain je vois Natsuki poser de l’argent sur la table et me regarder.

-O-on se verra au lycée

Il sort en courant du café en évitant le type.

-Attends Natsu…!

Je me lève précipitamment en prenant l’argent que Natsuki avait laissé pour payer sa part de l’addition. Je regarde mon ami serveur qui est de l’autre côté du comptoir.

-Désolé Yamato! Mets ça sur mon compte!

Je me dirige vite vers la sortie quand le vieux m’attrape par le bras et me plaque contre l’angle du mur qui est derrière moi. Je lui donne un bon coup de pied dans le ventre, me dégageant ainsi de son emprise.

-Ne touchez pas Natsuki vieux schnock!

Je pars en courant à la poursuite de mon camarade en espérant le retrouver. J’avais couru à travers je ne sais combien de rue de Shibuya, mais aucune trace de Natsuki. J’avais arrêté de courir et je marchais. En passant devant une rue, je vois une silhouette de dos, au loin qui ressemble à la personne que je cherche. Je me précipite vers lui. Une fois derrière lui, je pose ma main sur son épaule. Soudain je l’entends hurler.

-HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA!!!!!

Je sursaute. Je n’ai pas le temps de le rassurer ni quoi que ce soit qu’il se retourne en me donnant un coup de poing dans la figure.

-AÏE!!!!!!!!

Mon nez est en sang. Je mets ma main devant pour empêcher que ça coule de trop et essayer de calmer la douleur.

-Merde! je suis désolé!

Il me donne un mouchoir. J’attrape ce dernier et m’essuie le nez.

-Tu m’as cassé le nez!

Je passe devant lui et lui fait signe de me suivre. Juste au bout de la rue se tient une petite place déserte. Je m’assoie sur un banc.

-Calme-toi, je vais pas t’attaquer. J’aurais peut-être pas dû mettre ma main sur ton épaule, désolé.

Je ne lui pose pas de question concernant le vieil homme du café et je ne lui en poserais pas. Ça le regarde. S’il veut m’en parler il m’en parlera, s’il ne veut pas ce n’est pas grave je ne le forcerais pas. Et puis je lui fais confiance.

-Et tu vois, toi aussi tu sais te défendre!

Je lui rends son argent qu’il avait laissé sur la table au café. Soudain je sens mon téléphone vibrer. Je décroche voyant que c’est Yamato. Après ma conversation téléphonique, j’attrape doucement Natsuki par le bras et l’emmène dans une petite ruelle, pour nous cacher. Je lui dis doucement.

-Le vieux est de retour. Il est parti juste après moi du café…

On peut voir le vieil homme en train de nous chercher sur la petite place où on était il y a à peine quelques secondes. J’attends quelques instants avant d’indiquer à mon ami une sortie où on pourra se faufiler discrètement. Je le conduis ensuite chez moi. Devant la maison j’ouvre la porte et fais signe à Natsuki de rentrer. Je lui montre des pantoufles, dont il peut se servir. Je rentre après lui et dis à l’attention de ma grand-mère.

-Je suis de retour.
-Bon retour.

Elle arrive à l’entrée et me regarde, puis regarde Natsuki avec un sourire en lui faisant signe d’entrer.

-Oh tu as amené un ami. Bonjour!

Soudain elle devient un peu affolée en voyant mon nez.

-Mais qu’est-il arrivé à ton nez???
-C’est rien grand-mère.

J’amène mon ami dans la cuisine pour ne pas le laisser dans l’entrée pendant des heures, et je le mets à l’aise.

-Fais comme chez toi!

Je lui montre une chaise où s’assoir.

Après s'etre caché pour échapper à mon ancien professeur, Mamoru me conduit vers une sortie et m'emmène chez lui. On entre il me montre des pantoufles avant de s'adresser à sa grand mère.

-Je suis de retour.
-Bon retour.

Elle arrive et me souri. Je la salut timidement

-Oh tu as amené un ami. Bonjour! Mais qu’est-il arrivé à ton nez???
-C’est rien grand-mère.

Je sais pas si devais lui dire à sa grand mère que je suis à l'origine du nez blessé de son petit fils...Mamoru m'emmène dans la cuisine et me montre une chaise ou m’asseoir. Je m'installe et le regarde

-Merci Mamoru mais je vais peut etre te laisser, je n'ai pas envie que tu ai des problème à cause de moi...tu aurais pas du empêcher mon ancien professeur de me suivre...

Il me regarde, voulant comprendre ce que ce professeur m'as fait. Je baisse la tête, je ne pouvais pas le cacher plus longtemps, un jour ou l'autre quelqu'un devais le savoir.

-Promet moi de le dire à personne...

Il hoche la tête et je prend une grande inspiration.

-Il est à l'origine de ma scolarisation à domicile. J'avais huit ans et il était mon professeur en primaire, il paraissait gentil, si j'avais su...un jour en sortant de l'école il était avec moi me faisait croire qu'il prenais le même chemin que moi. J'étais vraiment naif....il m'as fait passer par une ruelle...me faisant croire que c'étais un raccourci...s-si un policier n'était pas passé par la...Ce professeur...a...a failit me violer....

Je l'avais dit, je baisse la tête pour ne pas voir la réaction de Mamoru. Je ne pouvais plus retenir mes larmes, me souvenir de ca était une torture morale et psychologique...

Chez moi est un endroit sûr, mais j’y suis aussi venu pour soigner mon nez qui n’arrêtait pas de saigner depuis tout à l’heure. Après l’avoir présenté à ma grand-mère j’ai emmené Natsuki dans la cuisine. Je le vois s’asseoir sur la chaise que je lui avais indiquée. Il me regarde et me dit.

-Merci Mamoru mais je vais peut etre te laisser, je n’ai pas envie que tu ai des probème à cause de moi…tu aurais pas du empêcher mon ancien professeur de me suivre…

Ce qu’il me dit me surprend un peu. C’est quoi cette histoire de problèmes et de professeur. J’y comprends pas grand-chose mais bon… Je lui réponds un peu intrigué.

-Qu’est-ce que tu racontes ? Pourquoi j’aurais des problèmes à cause de toi ? A vrai dire je l’ai pas vraiment empêché de te suivre, je suis parti avant lui du café. Au début il m’a bloqué mais je l’ai repoussé et je suis parti à ta recherche. Mais… ancien professeur ?

Vu la réaction qu’il a eu au café en voyant ce vieil homme et aussi la réaction qu’il a eu quand j’ai posé ma main sur son épaule, il y a dû avoir une histoire avec ce vieux. Il faut avouer que j’avais envie de connaître cette histoire. Soudain il baisse la tête. Quelque chose me dit que vouloir connaître le lien avec cet ancien professeur est une très mauvaise idée et une énorme bêtise.

-Promet moi de le dire à personne…

Effectivement ça s’annonce comme une histoire pas super joyeuse. Cela confirme au moins mon avis quand j’ai vu la réaction de Natsuki en entendant la voix de ce vieux. J’hoche alors la tête en lui répondant.

-Je te le promets.

Suite à ça il prend une grande inspiration et commence la petite histoire.

-Il est à l’origine de ma scolarisation à domicile. J’avais huit ans et il était mon professeur en primaire, il paraissait gentil, si j’avais su…un jour en sortant de l’école il était avec moi me faisait croire qu’il prenais le même chemin que moi. J’étais vraiment naif…. il m’as fait passer par une ruelle…me faisant croire que c’étais un raccourci…s-si un policier n’était pas passé par la…Ce professeur…a…a failit me violer….

Je l’écoute attentivement. Le fait d’entendre ce qu’a voulu faire ce vieil homme m’énerve. Je serre discrètement le poing quand Natsuki baisse la tête. Je baisse alors un peu la mienne pour essayer de voir son visage. Soudain j’aperçois des larmes. Cela me fait un peu comme un choc. J’ai fait une énorme connerie en voulant savoir ce qui s’était passé. Je me doute très bien que ça doit être quelque chose de très douloureux. Je pose doucement ma main sur son épaule et lui dis calmement.

-Natsuki, je suis désolé… je… C’est ma faute. Je n’aurais pas dû chercher à savoir.

Après ça, ma grand-mère rentre dans la cuisine avec la trousse de soins. Elle m’oblige à m’asseoir sur une chaise, puis elle soigne mon nez. Une fois qu’elle a fini je vais pour proposer du thé ou à boire à mon ami, mais elle me devance en prenant le plateau avec des boissons et des verres.

-Tu veux boire ou manger quelque chose Natsu ? J’ai du thé, des biscuits et… en fait j’ai un peu tout.

Je lui adresse un sourire, qui doit être assez comique avec l’état de mon nez.

-Natsuki, je suis désolé… je… C’est ma faute. Je n’aurais pas dû chercher à savoir

J’essuie mes larmes après sa phrase.

-Pas grave, ca allait ce savoir un jour ou l'autre de toute manière

Je regarde sa grand mère revenir et soigner sa blessure au nez. Après cette tache accomplis. Elle prend un plateau remplis de boissons.

-Tu veux boire ou manger quelque chose Natsu ? J’ai du thé, des biscuits et… en fait j’ai un peu tout.

Je lui souri et me retient de rire. Son sourire combiné à l'état de son nez lui donnais une image assez comique. Je refuse poliment et on continu de parler. A part Seung Min, Kyo, Kei et Mutsumi, je n'avais parler à personne d'autre du lycée. Ca fait du bien de se lier d'amitié avec d'autre personne.
Je pense, non je suis même sur que Mamoru est une personne digne de confiance. Nous discutions jusqu'à ce que la nuit tombe. J'appelle la gouvernante pour me dire de venir me chercher, hors de question que je rentre seul à pied après avoir recroisé mon ancien prof. Je lui donne l'adresse et raccroche. Je discute encore un peu avec Mamoru quand ma gouvernante arrive.

-Bon et bien, merci Mamoru-Kun, c'était un plaisir de te rencontrer

Je lui souri et il me souri en retour. Je le salut ainsi que sa grand mère avant de rejoindre la gouvernante dans la voiture. Je ne regrette pas d'etre sortis de chez moi, absolument pas.